La linotype

Photos prises lors d’une visite au Musée Moulin de Got à Saint Léonard de Noblat, à l’Est de Limoges

Voir aussi chapitre « La Laborieuse » p 30 et 39

Photo 1 - Lignes-bloc en vrac

Au lieu d’être composé en caractères mobiles, la composition sort de la Linotype sur une ligne tout d’un bloc, d’où son nom.

Photo 2 - Le fonctionnement de la machine

Le responsable, typographe, du Musée explique la marche de la machine.

Sur la gauche, en arrière, on distingue le bras qui, une fois la ligne-bloc fondue et sortie toute chaude du creuset de plomb, vient prendre l’ensemble des matrices métalliques pour les positionner en haut, devant la vis sans fin. Cette dernière va les entrainer pour qu’elles tombent chacune devant leur colonne respective.

Pour y arriver, il faut préciser que chaque lettre a des crans spécifiques permettant de tomber dans la bonne colonne.

Photo 3 - Clavier – copie – matrice – glissière

On voit le clavier avec au-dessus la copie. En haut à gauche de la copie, on devine deux tiges verticales. C’est entre ce deux tiges, réglables selon la largeur de la ligne à composer, que vont tomber les matrices des lettres que le linotypiste va taper.

On distingue au-dessus, un couloir en pente à 45°. C’est par là que chaque matrice va tomber dans l’espace prévue de la ligne à composer.

Quand le linotypiste tape une espace, celles-ci est à glissière. Pourquoi à glissière ? Au moment d’envoyer par un système de levier la ligne de texte à fondre, un bras pas en-dessous, vient « pousser » sur toutes les espaces à glissière et permet de répartir avec la même importance, tous les blancs entre chaque mot et du même coup de justifier la ligne sur la largeur prévue de la colonne.

Photo 4 - Partie fonderie

Partie fonderie avec la roue dentée qui prendra l’ensemble des matrices pour les placer devant le bec de la fondeuse que l’on voit juste au-dessus.

Photo 5 - Magasins de matrices

Prise sur le côté, on peut voir qu’il y a 4 magasins de matrices ce qui permet de changer de polices assez facilement sans trop de perte de temps. Par exemple, passer du romain à l’italique.

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